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L’autre CDO : L’avenir du Chief Data Officer selon Gartner

 

Credit Shutterstock Sergey Nivens

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Pour Gartner le CDO n’est pas le Chief Digital Officer mais le Chief Data Officer même si le débat sur l’avenir des deux rôles continue de faire rage et que Gartner admet que le ratio est pour l’instant de 2 à 1 en faveur du Chief digital officer.

Selon l’institut d’étude, les CIOs (Chief Information Officers) et les CDOs (Chief Data Officers) doivent être à la pointe de “remasterisation digitale”.

Mais tandis que le métier de CIO est de plus en plus accaparé par les projets de change management et d’innovation, la fonction de Chief Data Officer va devenir critique en termes de gestion et de contrôle de la Data.

25% de CDOs en 2017

L’institut d’étude prévoit ainsi que 25% des organisations auront un CDO en 2017, un chiffre qui s’élévera à 50% dans les organisations hautement régulées comme la banque et l’assurance.

Dans une étude menée en 2014 auprès de CEO de grande sociétés Gartner révélait que 20% des organisations avaient confié les questions d’innovation digitale à un Data Officer. Par ailleurs, un quart des CDO actuellement en fonction seraient des femmes.

L’adaptation du leadership business à un contexte digital

etude L avenir du chief data officer selon gartner

Comme le précise l’institut d’étude, le leadership digital n’est pas un substitut au leadership technique, c’est l’adaptation du leadership business à un contexte digital.

Les CDOs et les CIOs doivent avoir des rôles et responsabilités séparées correspondant à des savoir faire et capacités séparées souligne Debra Morgan Vice-President chez Gartner.

Le CDO doit par exemple posséder un background en terme de compliance et de risk management ainsi qu’une compréhension de la data en tant qu’atout, une solide connaissance métier et des outils et pratiques de Data modeling.

Gartner estime enfin que la faible qualité des Data coûte en moyenne 13,5 millions de dollars à chaque organisation et que la gouvernance de la donnée tend à empirer.

Pour l’institut d’étude, la gestion de la Data doit être placée au même niveau que la gestion financière et la gestion technique. Or, elle n’est pas encore gérée comme un atout transverse entre les frontières organisationnelles. Souvent, la data optimisée d’un groupe peut très bien devenir la data inutilisable d’un autre par manque de sémantique, de langage commun et de compréhension commune entre les départements d’une même société...

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